Mercredi le 15 janvier 2020, 11h45 à 13h00
Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke, A7-235
Animé par : ANN-SOPHIE ISABEL, étudiante à la maîtrise en droit à l’Université de Sherbrooke.
Résumé : Cette présentation portera, de manière générale, sur la notion d’adaptabilité et particulièrement sur les mesures pénales et sociales qui en découlent et qui sont présentées comme une alternative. La surjudiciarisation des personnes souffrant de troubles de santé mentale dans le système de justice démontre l’« insuffisance » des moyens classiques (dissuasion, punition, isolement, etc.) pour traiter des problèmes sociaux (Dumais Michaud, 2017 ; MacDonald et al., 2014) En matière criminelle et pénale, différents programmes d’accompagnement en justice et santé mentale (PAJ-SM) ont été mis en place pour offrir un traitement pénal plus équitable, et ce, par l’adaptabilité du système de justice et de ses interventions (Stratégie nationale justice et santé mentale, 2018 ; Ministère de la Justice du Québec, 2019). Cela dit, quel sens donner à l’adaptabilité en justice pénale? Différents discours institutionnels et gouvernementaux se retrouveront au centre de l’analyse. Enfin, la présentation aura pour objectif de réfléchir aux enjeux de l’alternative qui est proposée, au nom de l’adaptabilité de la justice pénale, par les programmes d’accompagnement en justice et santé mentale et pour la mise en place de diverses mesures pénales et sociales (plus adaptées?).